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Jean Christophe Macquet, mon actualité littéraire ...

9 novembre 2017

Le secret de la biche anglaise

Après les aventures de Jules Vallès à Berck Plage en 1884 dans le « Trésor perdu des Rothschild » publié par Pôle Nord Editions, je vous  propose « Le secret de la biche anglaise » nouveau roman dont l'action se déroule au Touquet en février... 2018.

L'ouvrage est publié par les éditions Arthémuse qui organisent chaque année le prix « Gérard de Nerval » de la nouvelle, dont je figure parmi les membres du jury.

Pour mo, 19ème roman, je vous invite dans un voyage au coeur de l'Histoire du Touquet et imagine le retour en France, quatre vingt cinq ans après, de la tête naturalisée de la célèbre biche anglaise. Cet événement, mais aussi l'évocation de l'épave d'un vieux cargo aux cales regorgeant de lingots d'or, perdu à la fin de la Première Guerre Mondiale, la visite d'un mystérieux « chat perché», le cambriolage du palais des Congrès par un gangster bruxellois, vont bouleverser le quotidien de David Gahan, artiste peintre britannique, alors qu'il vient de retrouver Amanda son amour de jeunesse, et que la station des Quatre saisons s'apprête à célébrer le quinzième anniversaire des accords du Touquet...

Couv LE SECRET DE LA BICHE

 

Mais qui était cette biche anglaise qui a inspiré l'auteur, et dont les aventure rocambolesques, défrayèrent la chronique durant les Années Folles?

 

L'histoire débute au mois de février de l'année 1924, en Angleterre, à proximité de la petite ville de Rye. Imaginez une chasse à courre: les gentlemen sont en habits rouges et les dames qui les accompagnent, vêtues de noir, profitent au maximum de cette superbe journée ensoleillée. L'équipage du « Mid Kent Staghounds » s'était donné rendez-vous le matin même à Tenterden, à quelques kilomètres à l'intérieur des terres. Les traqueurs avaient débusqués une biche et les cavaliers galopaient derrière la meute de chiens qui petit à petit réussirent à l'acculer sur la plage. Les chasseurs se préparaient pour l'hallali lorsqu'ils constatèrent avec stupeur que, malgré le froid vif, la biche venait de se mettre à l'eau et nageait vers le large...

Les chasseurs britanniques furent choqués par cette attitude peu sportive et, lorsqu'ils aperçurent un petit bateau de pêche à proximité de l'animal, ils essayèrent d'attirer l'attention des matelots par de grands signes. Ils espéraient que ceux-ci, après avoir capturé la biche, la déposeraient sur la terre ferme pour que le cruel jeu puisse se conclure comme il se doit. Seulement... Le navire, après avoir hissé l'animal à bord, s'éloigna peu à peu du rivage pour finalement disparaître.

Stupeur chez les chasseurs. Une enquête est menée dans les jours suivant pour connaître les coupable de ce kidnapping, mais en vain. En effet, la bateau n'était pas anglais mais français.

L'équipage du Saint Joseph pêchait tranquillement clandestinement et impunément à quelques miles des côtes anglaises, lorsque les marins aperçurent un étrange animal qui nageait vers le bateau. Ils s'approchèrent avec prudence de la bête et constatèrent que l'inquiétant poisson n'était autre qu'une biche complètement épuisée. Le pauvre animal fut alors hissé sur le pont, et malgré les gesticulations sur la plage, le navire s'éloigna de la terre ferme et mit le cap sur les côtes françaises. Il se trouvait en infraction dans les eaux territoriales anglaises et le patron ne tenait pas à ce que son bateau soit identifié.

Le retour en France s'effectua sans incidents. La biche avait été enveloppée dans une couverture et déposée au centre d'un paquet de cordages. Elle dormit durant presque tout le trajet, ne se réveillant que pour boire un peu d'eau, manger un peu de pain et écouter les grosses voix des marins. Lorsque le bateau entra en baie de Canche, elle gambadait sur le pont et jouait avec le plus jeune des marins, reniflant les caisses pleines à ras bord de poissons gras et luisant.

Dès l'arrivée à Etaples, l'équipage du saint Joseph exhiba le produit de leur pêche miraculeuse. L'événement fit immédiatement le tour de la cité portuaire et les habitants se précipitèrent en grand nombre pour voir la rescapée qui, plus tard, fut baptisée Moïsette, allusion à l'illustre personnage de la Bible, sauvé des eaux du Nil. Elle fut également appelé « la biche à Biniou », surnom du capitaine du bateau.

En attendant de savoir ce que l'on allait faire de ce surprenant naufragé, Moïsette fut confiée à un agriculteur. Mais comme souvent, les complications administratives surgirent: la douane fit savoir au capitaine du bateau qu'il risquait une amande pour avoir transporté la biche clandestinement et l'avoir débarquée sans autorisation, et menaça de saisir l'objet du délit. Le patron se défendit en affirmant n'avoir recueilli qu'une épave. Une réclamation fut déposée dans les plus hautes sphères ministérielles mais la réponse n'apporta pas de solutions. Ayant été capturée hors de France et l'étant pas recensée, la biche n'avait pas d'existence légale.

Mais en Angleterre, personne n'avait pas oublié l'incident et bientôt les organisateurs de la chasse retrouvèrent la trace de l'animal tant les journaux français se faisaient l'écho de cette surprenante histoire. Le brigadier général Pitts, chef d'équipage du « Mid Kent Staghounds », réclama l'animal par l'intermédiaire du ministre des affaires étrangères britanniques. On frôla l'incident diplomatique.

L'affaire devenait trop complexe pour les marin du Saint Joseph. Contrarié par tant de complications, le patron de pêche décida de faire abattre l'animal pour mettre fin à cette navrante histoire. La biche valait mieux sous forme de civet de de terrine. Heureusement, la police intervint à temps pour sauver Moïsette et avertir le marin que la justice avait tranchée: la biche, restituée aux anglais, devait reprendre la mer pour regagner sa terre natale contre paiement de frais et prime de sauvetage à l'équipage du Saint Joseph. Le brigadier général Pitts annonça alors officiellement que la biche Moïsette, dès son retour en Angleterre, serait autorisée à couler des jours heureux dans un parc et qu'elle serait gratifiée d'un collier en argent sur lequel serait gravée la phrase suivante:

« Lancé en Angleterre, capturé en France, quel vivant trophée »

 

Alors que tout allait pour le mieux, les choses se compliquèrent à nouveau: le ministère de la santé britannique fit savoir au Brigadier Pitts que l'animal devait subir une quarantaine particulièrement longue au port de débarquement en raison de l'épidémie de fièvre aphteuse qui sévissait alors dans le Nord de la France. Les frais particulièrement importants que nécessitait cette situation fit réfléchir le birgadier qui décida d'abandonner ses prétentions sur la biche.

Finalement l'animal fut acheté par un commerçant du Touquet, Monsieur Bozino, qui l'installa dans un enclos, sur un terrain qu'il possédait à Trépied. Au cours des trois années qui suivirent, Monsieur Bozino permit à qui le désirait de rendre visite à la; célébrité.

 

C'est dans un article publié dans « L'avenir du Touquet », en date du 10 septembre 1929, que fut annoncée la mort de Moïsette. Le 17 juillet 1933, Monsieur Bozino fut reçu par le Prince de Galles à qui il remit la tête naturalisée de ce cervidé au destin extraordinaire.

 

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9 novembre 2017

Le trésor perdu des Rothschilds

Le roman « Le trésor perdu des Rothschild », publié chez Pôle Nord Editions dans la collection « Belle Epoque », a pour toile de fond la station balnéaire de Berck Plage à la fin du dix neuvième siècle alors que se développent peu à peu les hôpitaux qui en feront sa renommée. Le roman évoque aussi la Commune de Paris dont certains protagonistes apparaissent au gré de l'intrigue: Jules Vallès, Louise Michel et bien d'autres.

 

L'histoire:

« Berck Plage, avril 1884. Eugène Ravier, chef-comptable à la banque Rothschild sort de plusieurs semaines de coma. Il est complètement amnésique. Soigné par les meilleurs médecins, payés par ses employeurs, il poursuit sa convalescence dans un chalet en bord de mer, en compagnie de ses beaux parents et de sa ravissante épouse Roseline.

Mais qui lui a tiré une balle dans la tête à Paris, et pourquoi? Qui sont les individus qui le pourchassent et ont tenté de l’enlever ?

C’est ce que vont s’efforcer de découvrir la journaliste Séverine et son mentor l’écrivain Jules Vallès. En effet, la jeune femme est persuadée d’avoir  reconnu en lui son amour de jeunesse disparu durant la Commune de Paris treize années plus tôt... »

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2 janvier 2017

Mandoline vs Néandertal

Luc Mandoline est thanatopracteur. Embaumeur, si vous préférez.
Son job consiste à préparer les défunts.

Longtemps, il a voulu être médecin légiste. Durant sa scolarité, il dévore les manuels, romans et biographies sur le sujet, mais son caractère bien trempé et son refus viscéral de l’autorité lui valent l’exclusion de plusieurs établissements scolaires. Il s’engage alors dans la Légion étrangère pendant huit années.

Huit années aussi sans voir Élisa, sa confidente, son amour platonique, huit années sans se voir mais pas une semaine sans s’écrire, tout comme avec il n’a jamais rompu le contact avec Alexandre et Max, ses potes de toujours.

C’est en se liant d’amitié avec un autre camarade légionnaire, Sullivan, qu’il découvre la thanatopraxie. Sullivan a prévu de se reconvertir dans le milieu du funéraire à sa sortie de la légion. Luc s’engage dans la même voie que son ami.

S’il est une chose qu’il a retenue, c’est que ses collègues ont beaucoup de mal à prendre des vacances, car trouver un remplaçant n’est pas chose aisée. Or lui est totalement polyvalent dans le funéraire, il a tout fait, même conducteur de four… Il décide donc de remplacer les copains.

Il bosse quand il veut, et comme dans le bon vieux temps, il voit du pays.

Les aventures d’un héros pas comme les autres. Luc Mandoline n’est pas flic, journaliste, docteur, pompier, ou bien même détective, non. Mandoline est thanatopracteur, il s’occupe de la dépouille mortelle de ses contemporains. Leur ultime toilette, c’est lui.

Seulement, quand la mort lui paraît trop suspecte, la famille trop bizarre, c’est plus fort que lui, il faut qu’il fouine, qu’il enquête à sa façon. Au risque de faire remonter la vérité la plus sordide.

Chaque opus est écrit par un auteur différent qui va s’approprier pendant deux cent cinquante pages l’univers de Luc Mandoline. Le mélange des auteurs permettra les styles les plus variés, du polar classique au roman noir, en passant par la S-F, la fantasy, l’humour décalé… Il y en aura pour tous les goûts.

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L’embaumeur est amoureux…

Mandoline a succombé aux charmes d’une jolie archéologue.

Si Laura Auriol fouille la préhistoire, notre croque-mort préféré lui aussi va entreprendre certaines prospections plus ou moins archéologiques.

Suite à la disparition d’un ancien frère d’armes, Luc va exhumer de vieux restes et découvrir d’ étranges secrets et bien plus encore…

Une aventure palpitante de l’Embaumeur dans l’arrière-pays toulousain.

2 janvier 2017

Un américain sur la Côte d'Opale

Spécialiste du roman policier historique, Pôle Nord Éditions publie depuis la fin 2013 la collection 14/18, une série consacrée à la Première Guerre mondiale. En l’espace de deux ans, cette collection dirigée par l’écrivain Léo Lapointe a édité huit romans traitant chacun d’un aspect de la Grande Guerre. Deux autres sont en préparation pour le premier semestre 2016.

Saluée pour son sérieux et ses qualités littéraires, la collection 14/18 a encouragé Pôle Nord Éditions à lancer une seconde série de polars historiques. Intitulée Belle Époque, elle a pour cadre le littoral nordiste et picard en 1900 au début des stations balnéaires. Douze écrivains régionaux ont relevé le défi de proposer aux lecteurs de vrais romans populaires se déroulant à la Belle Époque au Touquet, Berck, Le Crotoy, Malo-les-Bains ou Wissant. A raison de quatre parutions par an, la collection Belle Époque devrait durer jusqu’en 2018, au moins…

UN AMERICAIN SUR LA COTE D'OPALE

Janvier 1909, au Touquet, la société qui exploite et commercialise l’eau de source Valroy est victime d’une tentative d’extorsion de fonds. L’affaire étant plus complexe qu’il n’y parait, les hautes autorités de l’Etat dépêchent sur place le capitaine Louis Delamer, officier d’une unité spéciale de la gendarmerie. Delamer est sur les traces d’une ressortissante colombienne adepte du vaudou qui serait impliquée dans l’escroquerie.

Dans quelle mesure ce fait divers est-il lié à la disparition du village de Rombly à la suite d’un cataclysme en 1636 ? Que vient faire sur la Côte d’Opale, Sidney Calvé, peintre américain dont personne n’a jamais vu le moindre tableau ?

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Lorsque Gilles Guillon, directeur de Pôle Nord Editions me proposa, l'an dernier, l'écriture d'un roman ayant pour toile de fond la Côte d'Opale, à la Belle Epoque, mes cellules grises commencèrent à s'emballer, puis cherchèrent aussitôt des connections improbables en temps normal.

Très rapidement j'entrevis le squelette d'une histoire qu'il me fallut ensuite développer, habiller de personnages, de lieux, d'intrigues et de tous les ingrédients d'un récit d'aventure.

 

C'était l'occasion idéale de propulser sous les projecteurs un personnage de notre région au destin hors normes, je veux parler du très mystérieux Louis Amédé Brihier, alias Emile Dubois. Cet aventurier, né à Etaples le trente mars mille huit cent soixante sept, n'apparaitra jamais dans le roman, mais il en sera, involontairement, l'un des fils conducteurs.

Son histoire est absolument incroyable et mérite d'être évoquée: Après avoir passé une partie de sa jeunesse dans le village de Sangatte, proche de Calais, Louis Amédée Brihier aurait quitté la France à la suite d'un meurtre commis à Etaples dont on ne retrouve la trace, ni dans les archives, ni dans les journaux d'époque. Il est accusé d'avoir assassiné le père de sa petite amie et s'enfuit pour se réfugier dans la cité minière de Courrières où il fut également soupçonné d'un autre homicide.

Il embarqua au Havre pour la Colombie, comme simple matelot, et prit le pseudonyme d'Emile Dubois. Il s'installa ensuite au Vénézuela, se prétendant vétérinaire puis médecin, avant d'aller chercher fortune au Pérou. Il revint en Colombie et épousa une jeune comédienne, Ursula Morales. Le couple posa ses bagages à Bogota. Emile Dubois s'engagea comme officier dans l'armée avant de quitter une nouvelle fois la Colombie et d'entamer un périple, le long de la Cordilière des Andes, qui le mènera en Equateur, au Pérou puis au Chili à Valparaiso. Cette fois-ci, Emile Dubois se prétendra ingénieur des mines et entamera une nouvelle carrière professionnelle.

Le quinze juin mille neuf cent six, Emile Dubois est arrêté par la police chilienne soupçonné d'être l'auteur d'une série de meurtres à Valparaiso mais aussi à Santiago. Le français clama son innocence et récusa même son avocat pour plaider lui même sa défense. Malgré tout, il fut condamné à mort et sera exécuté le vingt six mars mille neuf cent sept.

Sa condamnation provoqua toute une série de manifestations pour protester contre la peine capitale. Le peuple de Valparaiso qui croyait à l'innocence de Dubois sollicita sa grâce auprès du président de la république, mais sans réussite. Emile Dubois est passé par les armes. La légende précise qu'il refusa de porter un bandeau et commanda lui même le feu.

 

D'après une tradition religieuse très implantée dans les milieux populaires de Valparaiso, l'âme des innocents, injustement condamnés à mort, demeure sur place et devient source de miracles. Immédiatement après son enterrement, le peuple de Valparaiso se précipita sur la tombe du français pour la couvrir de cierges et l'inonder de prières. Cette situation se poursuivit alors même que le corps fut jeté, un an plus tard, à la fosse commune.

Alors qu'il est un véritable inconnu à Etaples, la ville qui l'a vu naître, Louis Amédée Brihier, alias Emile Dubois continue de faire parler de lui à Valparaiso. Il fait l'objet d'un véritable culte animiste. Des messes lui sont dédiées et des processions sont organisées, encore aujourd'hui, les mardis et les vendredis jusqu'à sa tombe. Sa vie tumultueuse a fait l'objet de nombreuses émissions à la télévision chilienne, d'un roman et même d'une pièce de théâtre. Cependant, les événements qui ont marqué son existence et qu'il a transcrits noir sur blanc à la veille d'être exécuté, sont-ils bien réels, ou bien a-t-il voulu mystifier la postérité comme il a mystifié une partie de ses contemporains?

 

Ce nouveau projet me permit également d'évoquer une nouvelle fois, l'un de mes auteurs préférés, l'écrivain américain de littérature fantastique Howard Philip Lovecraft. Comme dans le roman « L'intrus », édité il y a douze ans aux Editions Henry, l'oeuvre de Lovecraft est omniprésente dans l'aventure que vous allez découvrir au gré des pages. D'ailleurs, certains passages se sont directement inspirés de plusieurs nouvelles comme « Le cauchemar d'Innsmouth » et « L'appel de Cthulhu ». J'ai également puisé mon inspiration dans le livret « L'évasion d'innsmouth » tiré du jeu de rôle « L'appel de Cthulhu ».

A l'instar de nombreux lecteurs de Lovecraft, poussé par la curiosité, j'avais, il y a bien longtemps, cherché dans des atlas, ainsi que plus tard sur internet, l'emplacement précis du port d'Innsmouth dans l'Etat du Massachussets aux Etats Unis, ainsi que la ville d'Arkham, découvrant que les deux n'existaient que dans l'imaginaire de l'auteur tout comme le fameux Nécronomicon, le livre des morts qui fait encore couler beaucoup d'encre aujourd'hui quant à son hypothétique origine.

Certains d'entre vous trouveront peut-être des points de convergence entre le port d'Innsmouth et celui d'Etaples. Imaginez ce qu'aurait pu être la « cité des pêcheurs », lovée au fond de l'estuaire de la Canche, en ce début de vingtième siècle, si le train se s'était pas arrêté à Etaples au milieu du dix neuvième siècle, si une colonie d'artistes peintres ne s'y était pas installée, et surtout, si les magnifiques plages de la Côte d'Opale ne s'étaient couvertes de stations balnéaires drainant une population venant de l'Europe entière ... Mais c'est une autre histoire ...

 

 

 

 

9 novembre 2014

Le Vampire du Stade Bollaert

Lors du match de football Lens-Bordeaux, Maurice Gérard est assassiné dans les toilettes des femmes du stade Bollaert. Le tueur lui a défoncé la boite crânienne, ainsi qu’à deux autres hommes retrouvés nus. Au vu du caractère homosexuel de la relation qu’entretenaient les deux autres victimes, la police suspecte des skinheads d’avoir commis un crime homophobe. Mylène Plantier, gendarme en vacances, est contactée par un exorciste qui tente de la convaincre que les meurtres commis à Lens ont été perpétrés par une entité maléfique. Même si au premier abord elle ne croit pas une seule seconde à cette théorie, l’hypothèse d’un tueur diabolique semble finalement la plus plausible au vu des éléments découverts sur les lieux du triple homicide.

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9 avril 2014

Dans l'oeil du cyclope

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Il y a environ trois ans, lors d’un salon du livre, quelque part entre la frontière Belge et la Somme, Léo LAPOINTE, Gilles GUILLON et moi-même, occupés à refaire le petit monde de la littérature régionale entre deux signatures, avions imaginé relater quelques événements marquant de la Première Guerre Mondiale en Nord Pas de Calais Picardie, au moyen de romans d’aventure ou de romans policiers.

Cette approche différente de l’Histoire, à quelques encablures des commémorations du centenaire de la déclaration de guerre, enthousiasma quelques amis romanciers qui relevèrent eux aussi le défi, et un peu plus tard, l’idée se matérialisa lorsque Pôle Nord Editions accepta de prendre en charge le projet.

 

Il ne me restait plus qu’à trouver le fil conducteur et rédiger un scénario se déroulant bien évidemment sur mon terrain de jeu et d’écriture favori c'est-à-dire le sud de la Côte d’Opale entre les communes de Berck sur mer, Etaples Le Touquet et Montreuil sur mer…

Montreuil sur mer et sa statue du Maréchal Haig qui commandait le corps expéditionnaire britannique, dont le quartier général se trouvait au cœur de l’ancienne cité médiévale, Etaples sur mer, ses hôpitaux de campagne et son immense camp militaire britannique, Merlimont et les zones d’entraînement des premiers chars d’assaut… la réflexion fut courte et je choisis d’utiliser comme toile de fond à l’intrigue la très controversée révolte des troupes de la Gracieuse Majesté, en baie de Canche, au tout début du mois de septembre de l’année mille neuf cent dix sept.

En effet, si le grand public a entendu parler, ou bien a lu des ouvrages présentant les mutineries dans l’armée française durant la Grande Guerre, à la suite de l’échec de l’offensive Nivelle, beaucoup de nos contemporains ignorent les rebellions dans les corps de troupes russes ou britanniques combattant sur notre sol.

 

         J’avais eu la chance, il y a dix sept ans, d’assister à un colloque sur la Première Guerre Mondiale à Etaples, organisé dans la Cité des Pêcheurs par la municipalité et la société historique Stapula. Une partie importante des communications fut consacrée aux événements de mille neuf cent dix sept, et très vite, le public présent se rendit compte qu’il existait une véritable divergence d’opinion sur  le sujet entre les intervenants français et leurs homologues anglais.

Ces derniers, même s’ils reconnaissaient les faits et en présentaient une chronologie plutôt bien détaillée, se montraient fort prudents sur l’ampleur prise par la révolte et ses conséquences. Que des troupes françaises se mutinent, rien de plus normal, mais quand il s’agit de troupes anglaises, on occulte ou bien l’on minimise … ce n’est pas concevable, ni convenable ! D’ailleurs, à Etaples, une grande partie des mutins venaient des terres australes ou bien d’Ecosse…

A l’inverse, les historiens français disposaient de témoignages bien précis d’habitants de la cité, qui, même s’ils n’avaient assisté aux événements se déroulant à l’intérieur du vaste périmètre militaire regroupant les différentes composantes du camp britannique, puisque fort peu d’autochtones pouvaient y pénétrer, se souvenaient de la vague déferlante des révoltés, investissant et pillant la ville le neuf septembre mille neuf cent dix sept et les jours qui suivirent, avant la reprise en main par l’état major.

 

Ecrire un roman se déroulant dans le premier quart du vingtième siècle, me permettait également de remettre en selle, l’un de mes personnages récurrents préférés, Louis Delamer, ancien capitaine de l’armée coloniale, officiant dans un service de renseignement relevant des plus hautes instances de la République Française.

De retour du front et après une longue période de convalescence à la suite de graves blessures, Louis Delamer va se voir confier une mission délicate, à plusieurs facettes, dont celle d’éclairer en toute discrétion le pouvoir politique français sur le moral des troupes britanniques. Comme il lui sera impossible de pénétrer à l’intérieur du camp d’Etaples, il cherchera l’information auprès des personnes habilités à circuler dans le périmètre.

Pour coller au plus près de la réalité, je n’ai donc pas souhaité décrire précisément les installations militaires puisqu’il ne pouvait les avoir vues. De même, à la fin du roman, Louis Delamer va vivre les quelques jours de la mutinerie, dans Etaples, auprès de la population. Aussi, j’invite les lecteurs qui souhaiteraient en apprendre davantage sur les composantes du vaste camp d’Etaples, à consulter les ouvrages spécialisés cités dans la bibliographie.

 

Pour conclure, je voudrais remercier Pierre Baudelicque, Bruno Bethouart, Douglas Gill, Elisabeth Leprêtre, ainsi que tous les historiens professionnels ou amateurs cités en référence dont les travaux m’ont permis d’élaborer la toile de fond de ce roman, de même que Philippe Valcq grâce à qui j’ai découvert l’étonnante légende du cyclope à Montreuil sur mer.

 

 

1 novembre 2013

Les nouveautés ... depuis deux ans ....

C'est avec près de deux années de retard que je me décide enfin à présenter mes dernières productions...

Deux romans:

"Rapt à la Flamande", polar régional dans lequel Mylène Plantier se lance à la recherche du champion de boxe de la République de Mongolie, mystérieusement disparu durant la préparation pré-olympique sur la Côte d'Opale. L'enquête la guidera jusque Esquelbecq. Elle croisera la route de collégiens audacieux et du manuscrit perdu de Guillaume de Rubroucq, l'un des premiers voyageurs à avoir explorer l'Orient au Moyen-âge

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"Le mystère de Saint Wulmer", thriller médiéval dans lequel on retrouve Eustache de Curs, sénéchal de Boulogne. Tandis que le comte de Boulogne, Renaud de Dammardin subit la vengeance du brigand anglais Derek Jacobi, qu'il a lâchement livré au roi Jean Sans Terre, "Eustache le moine" se lance sur les traces d'une créature diabolique qui hante les forêts autour du monastère de Samer.

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Trois ouvrages collectifs:

"L'exquise nouvelle 1", cadavre exquis écrit par plus de soixantes mains, et plongée dans l'univers décalé du tueur à l'andouillette ...

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"L'exquise nouvelle 2, les 7 petits nègres", exercice de style autour de la mort de Blanche Neige et de l'univers d'Agatah Christie

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" L'imaginaire populaire et le héros dans les légendes du Nord", actes du colloque organisé par le Cercle d'Etudes en Pays Boulonnais durant lequel j'ai présenté une communication sur "Eustache le moine archipirate magicien"

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5 février 2011

Les carnets du major Tomasson

LES CARNETS DU MAJOR TOMASSON

  Promue après l'affaire du vampire du stade Bollaert, la gendarmette Mylène Plantier est mandatée pour servir d'interprète auprès de ressortissants allemands dont les parents ont été tués dans leur résidence secondaire en Baie de Canche. Et il n'agit pas de n'importe qui, puisque l'un des victimes n'est autre que l'ancien Maire d'Huckeswagen, commune de Rhénanie jumelée avec Etaples sur mer. Quelqu'un les a assassinés pour leur voler de vieux carnets datant de la seconde guerre mondiale. 

Que cache le journal de bord du major Tomasson, officier de la Wehrmacht cantonné à Etaples durant la seconde guerre mondiale? Pourquoi tout ceux qui l'ont eu entre les mains ont-ils été assassinés ? La toujours aussi blonde et sexy maréchal des logis-chef Mylène Plantier, section de recherche de la gendarmerie nationale mène l'enquête. Au même moment, les copies de ces cahiers disparaissent. Quelqu'un est prêt à tuer pour s'en emparer. Pour quelles raisons ? 

C'est ce que va découvrir Mylène Plantier au cours d'une enquête qui va la mener des ruelles d'Etaples sur mer et de Montreuil jusqu'en Allemagne et en Angleterre.

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4 novembre 2009

La Vierge Noire

Le onzième roman ... Après avoir exploré un nouvel univers au travers des polars se déroulant dans le milieu du sport régional (« Le vampire du stade Bollaert » et « Menaces sur l’Enduro »), Je retourne donc à mes premières amours, le roman médiéval avec la parution aux Editions Henry de « LA VIERGE NOIRE »

 

 

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L’édition de  ce nouveau roman coïncide également avec la réédition par les Editions Ravet Anceau de « L’homme à la tête de lion » troisième volet  des aventures d’Eustache de Curs dont l’intrigue nous plonge au début dans treizième siècle dans le comté de Boulogne.

Le contexte de « LA VIERGE NOIRE » se situe presque deux siècles plus tard, tandis que la guerre de 100 ans ravage le pays et que la Grande Peste étale peu à peu son voile morbide sur les villes et les villages d’Europe et d’ailleurs.

 

 

Comme nous pouvons en trouver trace dans de nombreuses chroniques et traditions religieuses locale, le roman débute par l’échouage d’une barque au fond de l'estuaire d'un petit fleuve côtier, au Nord du royaume de France. A l'intérieur de l’embarcation, on découvrira la statue d'une Vierge Noire, certainement miraculeuse, à la beauté sauvage, très rapidement objet de bien des convoitises et dont l’étrange regard va semer le trouble chez ceux qui croiseront son chemin …

 

Cette fantaisie médiévale, d’un érotisme gaillard, saupoudrée de fantastique nous entraîne au coeur d'une époque à la fois sombre et lumineuse, religieuse et magique, à la manière du "Décaméron" de Boccace ou des "contes de Canterbury" de Chaucer.

3 novembre 2009

Menaces sur l'Enduro

La hache se fit menaçante. Guillaume Phalempin recula de trois pas, perdit l’équilibre et tomba sur le dos. Incapable de bouger, il resta immobile, pétrifié par la peur. L’inconnu s’acharna comme un fou sur sa moto, frappant de toutes ses forces, la martelant, la réduisant en bouillie sous le regard terrifié du pilote. Son compagnon trempa un chiffon dans l’essence qui s’échappait du réservoir éventré. Il alluma le morceau de tissu qui s’embrasa et le jeta sur la moto avant de rejoindre les autres derrière la dune. Guillaume Phalempin eut juste le temps de plonger dans un trou avant que l’engin n’explose. Un nuage de fumée, noirâtre et nauséabond, monta vers le ciel. Le motard se redressa. Debout sur un monticule de sable, les trois types le toisaient… »

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Ils portent des masques de carnaval et sont prêts à tout pour obliger les organisateurs de l’Enduropale à annuler la course. Enlèvements, destructions, agressions… Tandis que la police recherche les coupables parmi les opposants à l’épreuve, Florent Malzieu, vedette du club de football local et accessoirement employé au cabinet municipal, se voit confier une curieuse mission dont les péripéties sont dignes du sulfureux Satyricon de Pétrone. Au Touquet, il faut savoir payer de sa personne pour effleurer la vérité.

   Après "Le vampire du stade Bollaertj je me suis intéressé à un autre monument du sport nordiste : l’Enduro duTouquet. Cible d’inconnus déterminés, la célèbre course de motos est le cadre d’un règlement de comptes mouvementé. Une intrigue dans les coulisses de la station balnéaire de la Côte d’Opale et de ses nuits agitées.

 

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Jean Christophe Macquet, mon actualité littéraire ...
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